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Le fa'a'amu, parent pauvre du droit français


Livre de Thomas Linard, Ancien porte-parole de l’Inter-LGBT, travaille sur la filiation et sa réforme, et plus généralement sur les questions relatives à l’état civil.

Voici un article intéressant qui regroupe les données connues et accessibles concernant l'adoption traditionnelle polynésienne avec une bibliographie fournie.





"Ce constat, dressé en 1972 par l’ethnologue Paul Ottino au sujet de Rangiroa et que Monique Jeudy-Ballini (directrice de recherche au CNRS) considère comme extensible à « la presque totalité des sociétés mélanésiennes, polynésiennes et micronésiennes », ce constat ne laisse pas de surprendre le tout-venant, mā’ohi ou non : le faʼaʼamu, vocable tahitien forgé sur la base ’amu précédée du causatif faʼa et signifiant « nourrir » tout autant qu’« adopter », bien qu’il renvoie à une tradition bien connue du peuple mā’ohi pour ce qu’il en constitue l’un des piliers identitaires et socioculturels, reste assez peu évoqué dans la presse locale et, le cas échéant, n’est abordé – à quelques exceptions près – qu’obliquement sous la forme d’anecdotes où il se retrouve soit mis à l’index comme cause de drames familiaux ou de délinquance juvénile, soit l’objet d’un discours angélique le reléguant à un passé révolu.


Sorte d’élément de folklore propre à rejoindre le cabinet des curiosités parmi un bric-à-brac d’autres coutumes, le statut de l’enfant faʼaʼamu semble faire partie du quotidien des Mā’ohi au point de ne nécessiter aucune explication, car supposée évidente. "



Pour lire la suite, c'est ICI.

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